Jean  ch 6 v 47 à 71  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm. Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant?… C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. Jésus leur répondit: N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l’un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c’était lui qui devait le livrer, lui, l’un des douze.

 

Matthieu ch 7 v 28/29  Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

Quand Jésus a paru et qu’Il s’est manifesté par son enseignement, ceux du peuple religieux qui ont pris la peine de l’écouter, se sont trouvés perplexes.
Et, ce peuple a été amené à faire le choix entre Jésus le Fils de Dieu et sa religion   (celle de son temps).
Ce peuple qui pourtant, attendait l’Ecriture en main le Messie promis, a refusé de le reconnaître en la personne de Jésus.
Le peuple d’Israël était sous l’influence religieuse traditionnelle de toujours, celle qui se transmettait de père en fils, et qui avait façonner le peuple (nous connaissons un peu cela avec la religion). Peuple imprégné de rites, de cérémonies et de beaux discours superficiels qui moulent les gens, sans jamais les changer.
De sorte que ce peuple avait une double vie:
-1°/ D’une part ils avaient une forme extérieure de piété.
-3°/ D’autre part ils avaient une façon de vivre contraire à la piété, ou la volonté de Dieu.
Et, ils voulaient que cela soit normal.
Il est vrai que tant que la conscience n‘est pas éveillée, nous ne pouvons pas véritablement juger les choses, surtout celles de Dieu ! C’est bien pour cela que ces religieux se font appeler hypocrites!
Mais, quand Jésus va paraître, et qu’Il va commencer à enseigner, les gens vont constater que ce n’est plus la même chose et qu’il s’agit de quelque chose de sérieux et de profond.
Et pourtant Il parle du même Dieu !
Mais où, donc était la différence ?
Et bien Jésus n’a pas parlé à la religiosité ou dans un sens religieux à des gens :
MAIS DIRECTEMENT A LEUR CŒUR ET A LEUR CONSCIENCE.
Jésus a ainsi démontré qu‘il y a aussi, deux façons de parler de Dieu.
L’une est vague et abstraite, l’autre est précise et concrète.

Jésus n’a jamais demandé :
-« Avez-vous observé telles cérémonies religieuses dans ses formes » (avez-vous été au temple, à la messe, ou à la mission ?)
-« Vous êtes-vous lavez les mains avant chaque repas ? »
-« Aimez-vous les rites religieux » ( la visite du pape.)
-« Avez-vous observé telles fêtes religieuses » ( Noël, pâques, Pentecôte…)
-« Avez-vous adopté une attitude spéciale pour tel type de cérémonie.»

Jésus a dit :
-« Aimez-vous le Seigneur, plus que vous-même ? »
-« Faites-vous toute la volonté de Dieu ? »
-« Votre vie est-elle tournée vers Dieu ? »
-« Etes-vous honnête envers vous-même et votre prochain ? »

Bien sur, des gens ont perçu la différence entre le discours religieux et celui de Jésus.

Matthieu ch 7 v 2 Car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

C’est bien, pour marquer la différence entre la religion terrestre, rituelle et superficielle, et la réalité d’une vie livrée à Dieu.

Cette forme d’enseignement va provoquer un triage dans les disciples. Un triage voulu par Dieu. Le groupe de disciples apparemment engagé derrière Jésus va se partager en deux camps :

-1°/ Ceux qui vont abandonner le maître.
-2°/ Et ceux qui lui seront fidèles.

-1°/ Ceux qui abandonneront Jésus n’abandonnerons pas pour autant leur relation avec lui, puisqu’ils avaient décidé dans un premier temps, de le suivre en tant que disciple. Quand l’Evangile, nous dit que Jésus savait que ceux-ci « ne croyaient point », il ne voulait pas dire qu’ils étaient totalement incroyants, pas du tout, cela voulait dire qu’ils refusaient cette façon de croire : » Celle que Jésus enseignait et qui donnait la Vie! »

-2°/ Quant à ceux qui ont décidé de rester avec lui, nous ne pouvons pas affirmer qu’ils avaient tout bien compris de la profondeur de l’enseignement de Jésus. Mais ils ont compris une chose essentielle et répondu spontanément au Maître par ces mots :

« A QUI IRIONS-NOUS. »

Auparavant Jésus leur avait dit : « Et vous ne voulez pas vous en aller ? »
A qui donc pouvaient-ils aller?

JESUS SEUL, AVAIT LES PAROLES DE LA VIE ETERNELLE, ET ILS ETAIENT CONVAINCUS QU’IL ETAIT LE CHRIST ANNONCE ET LE SAINT DE DIEU !

Matthieu ch 16 v 16  » Simon répondit: Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant »

Cette magnifique réponse démontrait d’abord qu’ils avaient été choisis par Dieu, et que malgré leur imperfection, et leur compréhension limitée ; Ils avaient des cœurs qui soupiraient à mieux qu’une religion superficielle ou à une médiocrité spirituelle.

« Ils savaient que personne ne pouvait égaler leur Maître dans l’obéissance totale au Père Céleste. »

Jésus est la Vérité de doctrine et de Vie.

Heureusement dans leur faible compréhension, ils avaient déjà goûter combien Dieu était bon !
Et lorsque nous avons goûté au meilleur, nous ne pouvons revenir au médiocre, sans se trahir !
Quand nous trouvons la Vérité, peut-on encore avoir de la considération pour l’erreur ?

En effet : A QUI IRIONS-NOUS ?

Pour réaliser la délivrance du péché, qui lie et opprime l’humanité, à qui aller sinon à celui-là seul, qui peut pardonner les péchés et les éloigner de notre vie.
Celui-là seul qui est venu d’en haut, qui est sorti du Père, qui est descendu sur la terre offrir sa vie en sacrifice, et donner son sang expiatoire à la mort de la croix.
-Y-a-t-il quelqu’un d’autres qui lui ressemble?
-Existe t-il un autre, que Lui, pour être pardonné ?

En effet : A QUI IRIONS-NOUS ?

Pour posséder l’assurance de la Vie Eternelle ?
Un seul est la vie, et un seul peut « DONNER LA VIE, JESUS le Fils du DIEU VIVANT. »
Pour avoir la Vie, il faut « Manger le pain de Vie » ou « Posséder le Christ en soi.»
C’est à dire que: « Sa Vie devienne notre vie. »

ET CE PAR L’ACCEPTATION DE SA PAROLE VIVANTE, QUI EST LA NOURRITURE DE L’AME .

En effet : A QUI IRIONS-NOUS ?

Pour avoir un Véritable Ami ?
Un ami digne de toute notre confiance ?
Un ami de toute confiance et qui ne peut pas nous trahir ?
Sinon : Celui qui est appelé « LE SAINT DE DIEU. »
Celui qui exprime en ses Paroles, son caractère et sa Vie,
Celui qui exprime le degré le plus élevé de l’obéissance aux commandements de Dieu.

DITES-MOI ?

Existe-t-il quelqu’un de plus vrai, de plus pur, de plus obéissant à Dieu, que Jésus ?
Lui seul peut-être la garantie de la plus pure des amitiés.
Jésus est le seul qui puisse satisfaire les trois aspirations du cœur de l’homme honnête avec lui-même et avec la Vérité.

1°/ Qui me délivrera du péché qui a noirci ma conscience ?
2°/ Qui me donnera la Vie Eternelle ?
3°/ Qui sera pour moi, le véritable ami de tous les jours ?

ALLER VERS QUI, SINON A  JESUS !
JESUS est le seul et unique nom donné aux hommes.

Actes ch 4 v 12  Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.

 

 

 

Jésus, par ton sang précieux, enlève mon iniquité, regarde-moi du haut des cieux, dis-moi que tu m’as pardonné…

J’ai longtemps erré, cœur rebelle, mais j’entends ta voix qui m’appelle, au pied de ta croix, maintenant, tout confus brisé je me rends.

Blanc, plus blanc que neige, blanc que neige, lavé dans le sang de l’Agneau, je serai plus blanc que la neige.

Oh! le fardeau de mon péché, Dieu très saint, est trop grand pour moi, je veux en être délivré, à cette heure, oh! révèle-toi.

Jésus, viens, sois ma délivrance, seul tu peux calmer ma souffrance! Au pied de ta croix, maintenant, tout confus, brisé, je me rends.

ADF.276 A. Humbert.