« j’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement » Psaume 51 : v 6
La Bible est vraiment la Parole de Dieu :
- Elle seule peut parler du genre humain comme elle le fait ; sans qu’elle ne soit comme la parole des hommes altérée par une époque et toutes ses inclinaisons.
- Elle seule peut connaître le cœur de l’homme comme elle le connaît ! Elle révèle ce cœur avec les traits les plus vrais et les plus profonds de sa nature.
- Elle seule a la capacité d’éveiller chez toutes les races d’hommes les mêmes émotions !
Et oui ce cœur a comme il y a des millénaires, besoin de sainteté, de pardon et d’amour. En effet, les époques qui nous ont précédées ont apporté à l’homme une idée de son cœur incomplète !
Tantôt, c’est l’intelligence qui prime, tantôt c’est le sentiment, tantôt on divinise l’homme, tantôt on le dégrade !
L’éducation de ce monde avec ses traditions crée en nous des besoins artificiels, la mode du jour altère ou fausse notre nature, chaque siècle qu’a eu à traverser notre humanité est sectaire et étroit, et ne saisit qu’un côté de la nature humaine.
La Bible seule est le livre de l’humanité, seule elle peint l’homme tel qu’il a toujours été, avec toutes ses grandeurs, mais aussi avec toutes ses misères. Elle ne le flatte, ni ne l’avilit, mais elle juge à un point de vue qui domine le temps et l’espace. Si ce matin vous êtes faussés par l’esprit d’un système, lisez ce Psaume 51.
Peut-être trouverez-vous un décalage entre vous-même et ces écritures saintes, pourtant :
« Que Dieu, au contraire soit reconnu pour vrai, et que tout homme pour menteur »
(Romains ch 3 v 4)
selon qu’ il est écrit :
Ne dédaignez pas les écritures !
Ne méprisez pas les écritures !
Ne repoussez pas les écritures !
Cette page sainte, où, bien des larmes ont coulées !
Est-ce l’épreuve, ou, la douleur, pourrons-nous conduire à accepter, comprendre ses Paroles ! Je ne sais, mais peut être !
Ce Psaume est le cri d’une âme coupable, c’est l’aveu amer, qui s’échappe du cœur de David, lorsque sa CONSCIENCE (nous y voilà) s’éveille à la voix de Nathan.
Car, ici nous croyons au repentir sincère de David, ce qui pourtant n’a absolument rien à voir avec la pénitence, cette action qui consiste après s’être contristé de ses mauvaises actions de rendre à Dieu ce qui lui a été volé.
Quels misérables calculs !!!
On appelle cela remplir ses devoirs religieux, mes amis ceci est une combinaison de mercenaire. On ne peut s’acquitter envers Dieu avec des larmes et des prières ! Or beaucoup agissent de la sorte en conciliant la pitié avec la mondanité. Voilà pourquoi ce Psaume 51 est important :
- Nous connaissons tous la chute de David, il a commis un double crime!
- Lui qui a tant reçu de Dieu!
- Lui, qui a goûté aux joies célestes, a souillé son âme de la sorte. Quelle chute !
On a envie de dire : « Oh Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme cet homme-là ! »
Mais … Le chrétien qui se connaît soi-même, le chrétien qui sait l’histoire de sa propre vie, et de ses tentations secrètes, s’arrête et réfléchit, il se dit que dans la position de David:
- Avec : une prospérité soudaine!
- Avec : les mœurs orientales!
- Avec : un pouvoir presque sans limite!
Il aurait peut-être pu agir de la sorte ?
Certes la chute est profonde, très profonde, mais voyez aussi la sincérité de son repentir.
Tomber ainsi c’est le fait de l’homme, mais se relever ainsi c’est le fait de Dieu.
« Qu’a t’il fallu pour perdre David ? »
- Un regard puis
- La convoitise puis
- La chute puis
- Le mensonge puis
- La perfidie puis
- Le meurtre puis
- L’endurcissement
Et aux premières paroles de Nathan, David nous enseigne comment revenir à Dieu, Alléluia. David a transigé avec sa conscience!
1°) David est sincère dans ses aveux.
« J’ai péché contre toi seul, en sorte que tu seras reconnu juste, quand tu me jugeras »
– Vu la position qu’il occupe, habitué à entendre certaines flatteries !
– Il reconnait sa faute, et il se condamne lui-même et accepte par avance la sentence divine.
À sa place on aurait cherché des excuses :
– Comme le poids de la charge royale.
– Comme cette femme se plaçant juste devant son regard ? non, pas une seule excuse ; pas une mais !!!
Avons-nous cette sincérité dans le repentir ?
Nos cœurs n’ont-ils pas tendance à rejeter la responsabilité de nos fautes ? Et à les excuser à nos propres yeux ?
Les excuses que nous n’admettrions jamais chez les autres, nous les utilisons pour nous rassurer.
Chers amis quelles qu’aient été les circonstances, en définitif ; c’est toujours nous qui faisons incliner la balance du côté du péché !
2°) David est triste et amer, car il a offensé Dieu « contre toi ».
David sait que son péché a offensé Dieu !
Nous pouvons aussi faire un retour sur nous mêmes :
Quand nous pêchons est-ce bien le sentiment d’avoir offensé Dieu qui nous attriste ? Ecoutez le témoignage de votre conscience !
Vous êtes tombés, vous avez péché peut-être dans un moment d’égarement, vous avez commis un acte honteux et coupable et votre conscience volontairement aveuglée, vous l’a, à peine reproché, mais cela va se savoir chez les autres et les jugements des autres vont s’abattre sur vous.
Alors, pris de remords, vous vous en voulez d’avoir si mal agit, vous voilà triste, inquiet, mal à l’aise et vous maudissez votre faiblesse, vous craignez les regards accusateurs, votre réputation va en prendre un sérieux coup et puis… et puis ouf, tout cela ne va pas se savoir, la réputation est sauve, aucune voix ne vous dénoncera et voilà, que de nouveau vous respirez ;
Ouf, vous RENAISSEZ A LA VIE!
ET POURTANT : DIEU A TOUT VU ! DIEU A TOUT CONNU ET IL NE VOUS A PAS ENCORE PARDONNE !
Or cette manière d’agir s’appelle du : « PHARISIANISME » hypocrisie. Cela est honteux et hideux, NOUS NE NETTOYONS QUE LE DEHORS de la coupe, tandis que l’intérieur est souillé. Cela, d’ordinaire se fait dans le monde, où, l’essentiel est de sauver les apparences. Certains se rassurent, dans la mesure où, ce n’est que Dieu seul qui connaît la situation. Laissez-moi vous dire que pour agir de la sorte, vous n’avez jamais connu le véritable repentir. Le repentir, n’est pas l’humiliation que produit en nous la pensée d’être jugé par les autres, Le repentir dans un cœur, c’est, celui d’un homme qui sans songer aux hommes, mais regardant à Dieu, et voyant que son offense remonte jusqu’à Dieu s’écrie avec David « J’ai péché contre toi seul ». Certains défendent leur vertu bafouée par certains actes, s’en affligent, car leur idole s’appelle vertu, et non pas Dieu. Dieu renverse l’idole de notre vertu, de notre respectabilité, cela vous fait souffrir mais cela n’est pas du repentir. Ainsi le repentir n’est ni dans la honte, qui résulte de nos fautes, ni dans le dépit de notre orgueil trompé.
La douleur est toujours attachée au péché, et Dieu l’a voulu ainsi, mais la souffrance n’est pas le repentir. La douleur seule n’a jamais sauvé personne ! Et lorsque celle-ci arrive à endurcir le cœur comme un des brigands à la croix : c’est le déclenchement, l’amertume, la mélancolie et les larmes qui ne sont pas le repentir ! En pleurant vous ne songez peut- être qu’à vous-même ! Et votre douleur n’est qu’un égoïsme raffiné …
NON ! Tant que votre conscience n’aura pas parlé,
Tant que ce ne sera pas aux pieds de Dieu que couleront vos larmes,
Tant que vous ne songerez pas d’abord à sa sainteté, à son amour méprisé, ne parlez pas de repentance car vous ignorez ce qu’elle est.
Le véritable repentir est désintéressé, le pêcheur qui revient à Dieu est désintéressé, car il s’oublie lui-même et ne se préoccupe que du Dieu qu’il a offensé.
David se reprend, afin d’obtenir le pardon de l’offensé, il demande avec instance un pardon complet !
Psaume 51 :
v 9 à 12 il veut être purifié ;
v 10 il veut être joyeux ;
Certains auraient voulu que David, apaise par ses souffrances, la colère de Dieu ?
Vous voulez un salut mérité :
Par votre expiation et par prétexte d’humilité, alors vous voulez renverser l’évangile et anéantir la grâce ? Car si c’est l’homme qui expie ses péchés, alors il n’y a plus de rédemption, et la croix ne sert plus rien !!! Alors, vous vous dites un homme si vite pardonné, oubliera… pas sur, car Dieu a repris son fils. Et Absalon ? Pierre n’oubliera jamais son reniement, Paul n’oubliera jamais Saul le persécuteur acharné des chrétiens ?
Voyez-vous, le pardon transforme, Alléluia !
Son repentir c’est aussi, verset 15
Rendre témoignage !
Voilà, un repentir qui transforme !
Vous voulez témoigner, alors témoigner de votre repentir !
Vous voulez vivre, vivez votre repentir.
Comments by Joseph Kouyoumdjian