Proverbe ch 27 v 18  Celui qui soigne un figuier en mangera le fruit, et celui qui garde son maître sera honoré.

Phillipiens  ch 2 v 20/21 Car je n’ ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation; tous, en effet, cherchent leurs propre intérêts, et non ceux de Jésus Christ.

Vous savez que dans la vie courante, en ce qui concerne ses intérêts l’homme est d’une fidèle et ferme logique. Par exemple, il croit absolument, et avec raison, que tout travail mérite salaire et il serait difficile de le détourner de cette pensée.

Il est approuvé en cela par le livre des proverbes. En effet, il est évident que si un jardinier travaille sérieusement à l’entretien de son figuier, c’est pour en récolter le fruit. Et sous un autre aspect de la chose, si un employé d’une maison veille attentivement au bien du maitre des lieux, il en retirera beaucoup d’honneur et de récompenses. Ainsi toute négligence, tout abandon d’un service quelconque, aura ses répercutions dans les intérêts attendus.

Ce qui s’applique à la vie courante, en ce domaine, s’applique aussi dans la vie spirituelle chrétienne. On peut constater que des chrétiens si méticuleux dans leur vie courante et présente pour tirer profit de leur travail, le sont moins en ce qui concerne le Royaume de DIEU. Que ce message soit pour vous un encouragement et non une réprimande.

Il ne suffit pas de dire par exemple que l’on est Chrétien encore faut-il prendre un soin attentif pour tirer profit de ce titre, dans le temps présent, et dans l’éternité. Ce beau titre de Chrétien existe pour être mis en valeur, et il n’est pas exempt d’intérêt pour le porteur fidèle et attentionné. L’intérêt qui se rattache à ce titre c’est le SALUT, or l’Apôtre a écrit, qu’il faut travailler à ce salut pour le rendre fort, pour l’embellir et pour qu’il porte beaucoup de FRUITS à la récolte

Philippiens ch 2 v 12 à 18 Ainsi, mes biens aimés, comme vous avez toujours obéi, mettez en œuvre votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; Car c’ est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irréprochables au milieu d’ une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie; Et je pourrai me glorifier au jour de Christ, de n’ avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. Et même si je sers de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi, je m’ en réjouis, et je me réjouis avec vous tous. vous aussi, réjouissez-vous de même, et réjouissez-vous avec moi.    

A quoi peut bien servir le titre de Chrétien dans une vie désobéissante à DIEU sur la terre et ensuite dans la perdition éternelle ?
L’auteur de l’épître aux Hébreux a écrit :

  Hébreux ch 11 v 6 Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable; Car il faut que celui qui s’ approche de Dieu croit que Dieu existe, et qu’ il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

Autrement dit : il faut croire en DIEU pour un profit certain, et tout mettre en œuvre pour que ce profit soit le meilleur et le plus avantageux. Beaucoup de croyants se contentent d’un formalisme religieux improductif.
Paul a fait cette remarque en ce qui concerne le fruit éternel de la foi :

I Corint ch 15 v19 « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en CHRIST, nous sommes les plus malheureux des hommes » 

Or, que de croyants incrédules, qui disent croire en l’existence de DIEU puisqu’ils ont une religion, mais qui se conduisent sur la terre en ennemis de DIEU, en aimant le monde, étant amis du monde, leur façon de vivre contredisant leur croyance.

Jacques ch 4 v 4  Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’ amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être l’ ami du monde se rend ennemi de Dieu.

Voyons maintenant le deuxième aspect du proverbe, celui qui garde (ou prends soin) de son Maitre sera honoré. Un serviteur sera bon et fidèle dans la mesure de la considération qu’il porte à son maitre. Paul a fait allusion à des « chrétiens » qui considèreraient leurs propres intérêts, plutôt que ceux de JESUS. Voilà, encore une contradiction, où des gens se disent chrétiens, et ne voient pas  le SEIGNEUR comme le MAITRE absolu de leur vie, mais ils voient le SEIGNEUR comme étant à leur service, voire à leurs pieds. Celui qui aime vraiment son Maître, le SEIGNEUR JESUS, aimera qu’il soit honoré, glorifié sur la terre et dans l’éternité, il veillera à tous les avantages de son Maître, et n’aura qu’un désir : voir l’autorité morale et spirituelle de son MAITRE grandir . Que de religieux aux pensées inconséquentes osent prier en disant « que ton règne vienne sur la terre comme au ciel », et refusent l’autorité morale et spirituelle du MAITRE sur leur vie, en vivant selon ce monde, ennemis du MAITRE.

Soyons concrets et voyons précisément en quoi consistent les intérêts du MAITRE .

2 Thess ch 1 v 6 à 10  Car il est de la justice de Dieu de rendre l’ affliction à ceux qui vous affligent et de vous donner à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaitra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’ une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’ obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus. Il auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire et de sa force, lorsqu’il viendra en ce jour là pour être glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage auprès de vous à été cru. 

Celui qui aime vraiment son MAITRE, le SEIGNEUR JESUS voudra qu’il soit glorifié et admiré. Mais de quelle façon ? En étant glorifié et admiré au travers de son œuvre d’obéissance et de sainteté de ses disciples. C’est donc ma façon de penser, de parler et de vivre qui glorifie JESUS, et qui appuie l’autorité de son règne.

Ephésiens ch 5 v 22 à 33 Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps, et dont il est le sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’ être  à leur mari en toutes choses. Maris , que chacun aime sa femme, comme Christ à aimé l’ Eglise, et s’ est livré lui même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’ eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette  Eglise glorieuse, sans tache ni rides, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui même. Car  jamais personne n’ a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prends soin, comme le Christ le fait pour l’Eglise, parce que  nous sommes membre de son corps. C’ est pourquoi l’ homme quittera son père et sa mère, s’ attachera à sa femme, et les deux deviendrons une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’ Eglise. Du reste , que chacun de vous aime sa femme comme  lui-même , et que la femme respecte son mari.  

Pour mettre en évidence la nature et le caractère de l’EGLISE de JESUS CHRIST, Paul a choisi le plus vrai et le plus pur des exemples : le mariage. De sorte que les aspects imagés et pratiques se mêlent étroitement, et sont indissociables. JESUS aime l’Epouse qu’il s’est choisie et il la veut vierge, belle, pure et glorieuse. IL devient alors évident que le serviteur qui aime son MAITRE, aimera aussi ceux qu’il aime, et veillera à ce que ses intérêts soient satisfaits en ce domaine.

Ainsi l’aspect pratique rejoint l’aspect théorique dans le fait que le couple chrétien n’ira pas démentir le MAITRE dans son désir. La femme Chrétienne ne parlera pas d’émancipation, et de liberté, mais de soumission, et l’homme Chrétien ne sera pas léger dans ses sentiments matrimoniaux, mais sera fidèle à son épouse. Nous avons vu dans le proverbe que celui qui garde son MAITRE sera honoré, et c’est en effet ce que JESUS a annoncé.

Mathieu ch 13 v 36/43  Alors il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s’ approchèrent de lui, et dirent: Explique- nous la parabole de l’ ivraie du champ, Il répondit: Celui qui sème la bonne semence, c’ est le Fils de l’ homme; le champs c’ est le monde; la bonne semence, ce sont les Fils du royaume; l’ ivraie, ce sont les fils du malin; L’ ennemi qui l’ a semée, c’ est le diable; la moisson, c’ est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges,. Or, comme on arrache l’ ivraie et qu’ on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’ homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous  les scandales et ceux qui commettent l’ iniquité, et ils jetteront dans la fournaise ardente , où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

En fait celui qui couvre de gloire son MAITRE, par son témoignage, se couvre lui-même de gloire. Ce que son MAITRE sera, il le sera lui-même.
Celui qui veut que JESUS resplendisse comme le soleil, dans le royaume de DIEU resplendira lui-même comme le soleil. Ce que JESUS est, et sera, est associé à ce que le disciple est, et sera. Comme il vaut la peine de servir un tel MAITRE, de défendre ses intérêts sur la terre, car en faisant cela ce sont nos propres intérêts éternels qui sont en jeu.

1997 Eugène DEMARTHE

Oh ! Quel bonheur de le connaître,
L’Ami qui ne saurait changer,
De l’avoir ici-bas pour Maître,
Pour défenseur et pour berger !

A . Glardon. AdF :61