D’un père cadre dans la métallurgie et athée et d’une mère Allemande et protestante devenue catholique, je suis né en 1953 dans le Pas De Calais.

Très vite tombée gravement malade, ma grand-mère Marie, restée en Allemagne, pria pour moi et demanda à un Pasteur aux US d’intercéder pour moi, ce qu’il fit en imposant les mains sur un linge qui me fut apposé sur le corps et je fus complètement guéri. (Actes 19:12)

J’ai eu une jeunesse heureuse avec trois frères et trois soeurs. À l’âge de 12 ans, j’étais persuadé de l’existence de Dieu, que je priais secrètement. C’est lors du décès de Marie, ma grand-mère, que je décidais de faire un pas vers Dieu en lisant les évangiles. Cela se traduit par ma présence à des rencontres de croyants évangéliques.

Avec le désir de faire connaître Jésus le Fils de Dieu devenu mon sauveur personnel, ma maison (celle prêtée par mes parents) devint le lieu de rassemblements pour lire la Bible et chanter des cantiques à la gloire de Dieu.

D’abord initié par Alfred, un ancien SS converti à l’Évangile, ce fut le Pasteur évangéliste Léon Hurtrel qui vint présider nos rencontres pendant près de trois années. Il demeurait alors à Coudekerque branche et venait à ses frais trois fois par semaine.

Il nous fit découvrir le nouveau testament, indispensable pour connaître le Sauveur Jésus le Christ et toute sa bonne nouvelle. Fort de ses bons enseignements, il m’invita à ne pas commettre la même erreur que lui, à savoir rejoindre un mouvement évangélique (ADD), mais à laisser les nouveaux convertis sous la conduite de l’Esprit Saint plutôt qu’une organisation humaine. Nous n’en étions pas moins organisé ; avec des anciens et des diacres, et nos réunions étaient bien ordonnées et sans aucun désordre.

Par la suite nous avons déménagé à 100 mètres de là, dans des locaux plus vastes où nos rencontres pouvaient recevoir des gens du voyage de passage, des personnes de tous le Calaisis, le Boulonnais et autres. Des conventions, des Pastorales et autres y furent organisé, recevant des orateurs de France mais aussi de l’étranger (plus de cinquante nationalités).

J’avais pris de l’assurance quant à discourir, puisque je suis allé dans plus d’une centaine de lieux en France et une cinquantaine à l’étranger. Ayant du quitter la région, je me suis retrouvé à Marseille pour y chercher un emploi, ce que je fis avec l’aide de ma belle-soeur et de mon beau-frère, eux même Marseillais. Deux mois après, ma famille m’a rejoins, j’étais alors papa de cinq enfants. Nous sommes restés sept ans à Marseille, où nous avons laissé un petit groupe, suite à des rencontres qui ont duré cinq ans, et à la responsabilité de Joseph qui allait devenir un compagnon de route très cher.